Gathas commentaire n°3

janvier 01 2018

« J’ai appris davantage de mes erreurs, bien plus que de mes mérites. Si j’agissais toujours bien, je ne pourrais pas être humain. »

 » Nous aurions pu être créés en tant qu’êtres parfaits, dans un monde parfait. Mais cela n’a pas été le cas pour une raison bien précise. Dans un monde tranquille et parfait, il n’y aurait rien à découvrir. C’est dans le dévoilement de l’Etre Parfait, au coeur de ce qui est imparfait, que l’on se doit de trouver un aspect particulier et unique de la perfection.

La vie est l’école de l’éducation du cœur. Chaque jour, une nouvelle leçon nous est donnée. Celles que l’on n’a pas intégrées se répètent jusqu’à ce que l’on comprenne. Les succès nous enseignent quelque chose, mais les faux-pas sont souvent de meilleurs professeurs.

Bien sûr, ce ne sont pas les fautes en elles-mêmes qui nous enseignent. La guidance vient de nos prises de conscience. Quand la vigilance illumine l’obscurité d’une étape délicate de la vie, le chemin se dessine alors à nos yeux.

En venir à accepter ses défauts fait naître humilité et compassion. Ayant observé qu’on ne saisit pas toujours la totalité de la situation, on en vient à réfléchir davantage avant de porter des jugements hâtifs. Reconnaître que l’on est enclin à l’erreur nous amène à être patients avec les maladresses des autres. »

Pir Zia