Gathas N°15

février 28 2020

 

« A travers chaque douleur ou blessure que quelqu’un me cause, on m’amène simplement à le connaître mieux. »

Il est trop facile de s’offenser. Devenir rouge de colère, lancer des regards furibonds, maugréer, grogner, cela ne nécessite aucune perspicacité. Par contre, la réflexion est une science du cœur.

On a beaucoup à découvrir en regardant sous la surface des choses. Ce qui croise tout d’abord le regard c’est juste la couche superficielle de la vérité, pas le cœur de celle-ci.

Qu’a fait la personne ?

Tout d’abord, alors même que l’acte ait pu vous sembler digne de reproche, celui ou celle qui l’a commis l’a vraisemblablement vu sous un autre angle. La personne n’a probablement pas accès à tous les faits auxquels vous avez accès et vice-versa.

Deuxièmement, non seulement l’autre personne est positionnée différemment dans la situation considérée mais elle l’est aussi dans la vie et sur le plan de l’être. Un gouffre d’expériences divergentes vous sépare, gouffre dont on peut remonter la trace jusqu’à l’enfance. En fait, même avant la naissance, vos âmes ont été teintées de façon contrastée par des influences astrales et spirituelles variées.

Et troisièmement, en règle générale une personne qui cause régulièrement de la souffrance aux autres est elle-même quelqu’un qui souffre d’une blessure, qu’elle soit cachée ou apparente. Châtier la personne ne pansera pas sa plaie profonde, alors que quelque chose d’autre le pourrait.

Le monde est un théâtre de contrastes où chacun a un rôle unique à jouer. S’il doit y avoir des héros, il y aura assurément aussi des scélérats. Cependant aucune infamie n’est définitive, étant donné la constance du changement, et chaque âme est finalement destinée à s’éveiller à l’Infini.