Gathas N°17

avril 22 2020

« Ma présence stimule en ton cœur ce sentiment qui doit toujours être maintenu vivant »
Le Murshid peut enseigner au murid les voies de la prière, du jeûne et de la veille la nuit. Le Murshid peut raconter les histoires des prophètes et des saints du passé. Le Murshid peut parler du monde invisible. Cependant, rien de tout cela n’a trait à l’essence des choses. C’est la stimulation du cœur du murid qui est l’essentiel du travail du Murshid.
C’est là un travail et pourtant ce n’en est pas un. Cela n’implique nulle force. Cela se fait tout naturellement et sans effort. Le Murshid touche le cœur du murid par sa façon d’être et non par ses actions. Les paroles et les actes du Murshid forment le rivage d’un océan d’une profondeur sans fin.
La présence du Murshid ravive de lointains souvenirs. Le Murshid est de cette époque-ci et de cet endroit précis mais il est également intemporel et d’aucun lieu en particulier. Le Murshid a une forme mais appartient aussi au sans forme.
Alors naît un sentiment pareil à une lampe qu’on allume. Une lueur intense inonde l’univers. Chaque chose est partie intégrante de toutes les choses. Les acceptions se succèdent dans une vaste perspective, à perte de vue. L’Oiseau immémorial plane.
Ce sentiment doit toujours être maintenu vivant.

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